La relation arbitre-juge
I - Les saluts
a - Avant le premier combat de la journée
Les arbitres exécutent trois saluts :
- Sur le bord de la surface de compétition face au JOSEKI, l'arbitre étant au centre.
- Sur la surface de danger, toujours face au JOSEKI et l'arbitre étant au centre.
- Sur la surface de danger, l'arbitre ayant reculé d'un pas.
b - En quittant la surface de compétition
A la fin d'un combat, la victoire ayant été attribuée et les athlètes ayant quitté la surface de compétition, si la triade d'arbitre doit être remplacée, l'arbitre et les juges se réunissent au bord de la surface de compétition, face au JOSEKI, pour le salut.
c - Rotation entre l'arbitre et un juge
Si une rotation entre l'arbitre et un juge est requise, ils se déplacent sur la surface de danger. Se faisant face, ils saluent avant de prendre leur nouvelle position respective. Se croisant l'un et l'autre, l'arbitre qui entre en fonction marche à l'intérieur et prend le plus court chemin pour rejoindre sa position de début de combat.
d - Après le dernier combat de la journée
Dans ce cas, l'arbitre et les juges exécutent trois saluts :
- Sur la surface de danger, se trouvant côte à côte l'arbitre étant au centre, ils saluent le JOSEKI.
- Sur la surface de danger, ils se saluent mutuellement. L'arbitre recule d'un pas.
- Ils se déplacent jusqu'en bordure de la surface de compétition (au centre) et saluent le JOSEKI.
Chaque rencontre entre deux équipes est considérée comme une étape de la compétition.
a - Avant le début de chaque rencontre
L'équipe d'arbitres désignée exécute trois saluts, exactement comme dans le cas d'une compétition individuelle.
b - Avant chaque rencontre par équipe
- L'arbitre et les juges, faisant une ligne (le premier étant au centre), se placent face au JOSEKI à la position de début de combat.
- Les deux équipes, après avoir salué la surface de compétition, se placent au niveau de la marque de début de combat.
- Tous ensemble, ils exécutent deux saluts (sur ordre de l'arbitre). Ils saluent d'abord le JOSEKI ensuite avec les deux équipes face à face. Les équipes quittent alors la surface de compétition après un dernier salut de celle-ci.
c - Après la fin d'une rencontre
L'arbitre, les juges et les deux équipes effectuent le même salut que précédemment mais dans le sens inverse.
d - Après la dernière rencontre
Les équipes ayant quitté la surface de compétition, les trois arbitres effectuent les trois saluts de fermeture comme pour une compétition en individuelle.
II - Rôle et position de l'arbitre
L'arbitre a la responsabilité de la conduite du combat et de l'administration de la décision finale. Il doit évaluer les techniques, sanctionner toute infraction conformément aux règlements en vigueur.
C'est à lui qu'incombe la responsabilité d'annoncer les divers commandements prévus dans le règlement afin de diriger le combat.
a - Au début du combat
Pour donner le signal de début de combat, l'arbitre est au centre devant les combattants et face au JOSEKI.
b - Au cours du combat
Pendant le combat, l'arbitre se tient généralement à l'intérieur de la surface de combat. Il se déplace de manière à bien voir l'action et s'assure de toujours maintenir une certaine distance avec les compétiteurs pour ne pas les gêner (de 1 à 2 mètres environ).
Dans le cas où les compétiteurs sont en NE-WAZA et tournés vers l'extérieur, l'arbitre peut se placer sur la surface de sécurité pour observer le déroulement de l'action.
Tout en suivant l'évolution des combattants, l'arbitre doit être en mesure d'apercevoir au mois un des deux juges.
L'arbitre ne doit jamais se placer entre les combattants et le juge.
III - Rôle et position du juge
Les juges sont assis l'un en face de l'autre aux deux coins opposés, à l'extérieur de la surface de combat. Ils ont les pieds sur la surface de sécurité et leurs mains sont placées à plat sur les cuisses.
Si les concurrents s'approchent de lui, le juge doit faire preuve de rapidité pour se déplacer et enlever sa chaise. Il doit saisir celle-ci des deux côtés, utilisant les deux mains, de façon à pouvoir immédiatement en libérer une, pour donner, s'il y a lieu, une opinion sur une action en bordure, tout en tenant la chaise avec l'autre main.
Les juges, qui sont aussi des arbitres, sont là pour assister l'arbitre. Leur rôle est aussi important que celui de l'arbitre sinon plus.
a - Le juge indique son opinion chaque fois que celle-ci diffère de celle de l'arbitre.
b - Lors d'une action en bordure, le juge doit d'abord indiquer si cette action est à l'intérieur ou à l'extérieur.
c - Le juge ne doit pas devancer les gestes de l'arbitre pour indiquer une évaluation.
d - Le juge doit informer l'arbitre s'il s'aperçoit que la marque au tableau est erronée.
e - Le juge, sur ordre de l'arbitre, accompagne l'athlète, si celui-ci doit quitter temporairement la surface de compétition.
Elle est possible et nécessaire dans plusieurs cas. Mais elle doit être brève. Si les arbitres n'arrivent pas à un accord, une consultation de la commission d'arbitrage reste possible.
IV - Règle de la majorité des trois
Cette règle dit que toute décision rendue par l'arbitre, doit être approuvée par les juges. Aussi :
1 - Si les deux juges sont d'accord avec l'arbitre, ils ne font rien.
2 - Si l'arbitre exprime une opinion supérieure à celle des deux juges sur un résultat technique, il doit aligner son évaluation sur celle du juge qui a exprimé l'évaluation la plus élevée.
3 - Si l'arbitre exprime une opinion inférieure à celle des deux juges, il doit ajuster son évaluation sur celle du juge qui a exprimé l'évaluation la plus basse.
4 - Si un juge exprime une opinion supérieure et l'autre, une opinion inférieure à celle de l'arbitre, celui-ci maintient son évaluation.
Remarque importante : le fait d'annuler une évaluation doit être considérée comme une décision. C'est la plus basse. Par conséquent il faut en tenir compte.